Le Togolais préside le mercredi le 22 février 2017 aux destinées du Centre interrégional de coordination.
Le chef des sept mousquetaires installés hier à Yaoundé comme responsables statutaires du Centre interrégional de coodination (Cic) est Christian Trimua Eninam. Cet homme a pour mission de diligenter la jeune structure qui doit lutter contre les vols à main armée et les actes de piraterie dans le Golfe de Guinée. Ce Togolais de 47 ans a la lourde charge de rassembler le budgetde l’année 2017, qui est s’élève à 2.650.382 € (soit 1.736.000.000 Fcfa). Titulaire d’un doctorat en droit public, cet enseignant-chercheur à la faculté de droit de l’Université de Kara rentre dans son pays d’origine, le Togo, en 2006, pour travailler avec le régime en place. En 2013, il devient secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice et des Relations avec les Institutions de la République, chargé des Relations avec les institutions de la République. « Je m’engage solennellement et sur mon honneur à exercer en toute loyauté, discrétion et confiance les fonctions qui m’ont été confiés en qualité de directeur exécutif du Cic… Je ne solliciterai ou n’accepterai aucune instruction d’aucun gouvernement d’Afrique centrale ou d’Afrique de l’Ouest », jurait il hier, au cours de sa prestation de serment.
L’ancien secretaire d’Etat auprès du ministre de la Justice, chargé des Relations avec les institutions de la République a représenté le gouvernement du Togo lors du dialogue intertogolais, accompagné de Gilbert Bawara, ministre de l’Administration territoriale. Il était question pour ces hommes de trouver un accord sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles avant la présidentielle de 2015. L’homme qui a été inspecteur général des services de sécurité et conseiller juridique du ministre de la Sécurité de la République du Togo sait qu’aujourd’hui, ses nouvelles fonctions ne sont pas de repos et il affirme que « le processus de mise en place du Cic et bien évidemment, il y a un enjeu majeur qui est la recherche des moyens. Les trois communautés la Ceeac, la Cedeao et la Cgg sont à la base avec le sommet de 2013. Toute l’architecture et les mesures mises en place visent à mettre un terme aux actes de piraterie que subit le Golfe de Guinée ».
Thierry Etoundi